ACCORD
SUR LA MOBILITE INTERNE DANS LE GROUPE SANOFI-AVENTIS EN FRANCE
ENTRE :
le Groupe sanofi-aventis représenté par Monsieur Frédéric CLUZEL
agissant en qualité de Directeur des Relations Sociales du Groupe, dûment mandaté à cet
effet,
D’UNE PART,
ET :
les organisations syndicales
de salariés reconnues représentatives au plan national, ou qui sont affiliées
auxdites organisations, ou qui ont fait la preuve de leur représentativité dans
le champ d’application de l’accord, à savoir :des
CFDT représentée par
Gérard YCRE
CFE – CGC représentée par
Rémi BARTHES
CFTC représentée par
Christian BILLEBAULT
CGT représentée par Thierry BODIN
CGT-FO représentée par
Jean-Claude REVY
D’AUTRE PART,
PREAMBULE
Les
parties signataires réaffirment leur attachement à la mobilité interne du
personnel et la considèrent comme un des outils du développement professionnel
et de l’évolution de carrière des salariés. Elles rappellent également que la
mobilité repose sur le volontariat et/ou l’acceptation du salarié suite à une
proposition de la hiérarchie.
La
mobilité permet en effet de :
1. faciliter
les évolutions professionnelles et le développement des compétences :
en conciliant les aspirations, les aptitudes, le potentiel
des personnes, avec les besoins et les possibilités du Groupe. Dans cet
objectif, la mobilité facilite l’évolution professionnelle vers un emploi plus
adapté, permettant d’élargir ou de consolider ses compétences ainsi que la
prise de responsabilités plus grandes.
2. répondre
à l’évolution des besoins du Groupe en matière d’emploi :
¨ si le Groupe, l’entreprise ou
l’établissement se trouve dans une phase de croissance (nouvelles activités,
nouveaux produits…), le développement des emplois doit permettre plus
d’opportunités de mobilité interne avant tout recours aux embauches externes.
¨ si le Groupe ou l’entreprise se trouve
dans un contexte de stabilité d’emplois, la mobilité interne favorise
l’évolution professionnelle des salariés en particulier pour gérer les
remplacements liés aux départs naturels.
CHAMP
D’APPLICATION
Le présent
accord s’applique aux sociétés situées sur le territoire métropolitain, dans
lesquelles sanofi-aventis détient directement plus de 50 % du capital, dont la
liste est annexée au présent accord.
Des
dispositions spécifiques seront négociées au sein de
l’UES « Opérations Pharmaceutiques France » concernant la
mobilité des salariés des DOM – TOM (départements d’outre-mer et territoires
d’outre-mer).
CHAPITRE
I
Moyens
mis à la disposition des salariés
Article
1 - Information sur les postes à
pourvoir
L’entreprise
s’engage à assurer et à développer l’information de ses salariés au sein de
chaque établissement sur l’ensemble des postes à pourvoir dans les
sociétés du Groupe en France. Ces postes doivent être publiés avec leur date
d’affichage dans l’intranet sur la base de données « JOBS »,
régulièrement mise à jour.
Les
éléments essentiels permettant de définir le poste - le lieu de travail,
l’intitulé, la définition du poste à pourvoir, l’expérience et les diplômes
requis, l’organisation du temps de travail, la convention collective applicable
et la classification - doivent être communiqués.
D’autres
moyens d’information, notamment des bornes informatiques en libre-service,
devront être mis en œuvre, si nécessaire, dans les douze mois de la signature
du présent accord.
Article
2 - Priorité aux candidats internesPriorité
Toute
candidature interne restera prioritaire par rapport à une candidature externe,
dès l’ouverture du poste et tant que le
poste ne sera pas effectivement pourvu.
Les candidatures internes seront examinées sur
la base des compétences acquises ou pouvant être acquises par le salarié, par
une formation ou une mise en situation.
Au-delà
des compétences acquises par le salarié, chaque cas est examiné de façon
individuelle afin de trouver la solution la mieux adaptée dans le cadre de
règles communes à l’ensemble des salariés.
Dans
tous les cas, le poste à pourvoir sera attribué au salarié candidat à
qualification équivalente en priorité dans l’établissement, l’entreprise, le
Groupe.
La
décision de faire appel à une candidature externe ne sera prise qu’après étude
de toutes les possibilités internes et cela au minimum 4 semaines (hors congés
d’été) après la publication du poste sur « JOBS ».
Toute
candidature interne restera prioritaire par rapport à une candidature externe
tant que le poste ne sera pas effectivement pourvu.
Article
3 - Aides à la mobilitéPriorité
Les
parties signataires reconnaissent que la réussite de la mobilité nécessite un
travail en commun entre l’établissement d’origine et l’établissement d’accueil avec la participation des salariés
concernés :
¨ aussi bien dans la phase de
préparation : motivation et capacité de la personne, besoins en formation,
environnement familial…
¨ que pendant la période du suivi :
suivi de la formation, adaptation professionnelle. En cas de mobilité
géographique, un soin particulier doit être apporté à l’accompagnement du
changement géographique avec ses incidences sur le conjoint, la famille, le
logement.
Le
Groupe s’engage à mettre en œuvre les mesures nécessaires à l’accompagnement de
la mobilité des salariés. Le détail de ces aides figure dans le chapitre III du
présent accord.
CHAPITRE
II
Mise
en œuvre de la mobilité
Les
parties signataires rappellent que le succès d’une mobilité repose sur le
volontariat et/ou l’acceptation du salarié suite à une proposition de la
hiérarchie, tout particulièrement dans le cas d’une mutation géographique.
Article
1 - Candidature du salarié
Un
candidat intéressé par un poste peut contacter la Direction des Ressources
Humaines de son établissement pour avoir des informations complémentaires sur
un poste disponible. S’il le souhaite, il peut également s’adresser à la
Direction des Ressources Humaines qui a proposé le poste. La confidentialité de
la démarche doit être assurée au salarié.
Si
le salarié se porte candidat, il peut, soit adresser sa candidature directement
à la Direction des Ressources Humaines de l’établissement d’accueil tout en
informant la Direction des Ressources Humaines de son établissement et sa
hiérarchie, soit demander à ce que la Direction des Ressources Humaines de son
établissement présente sa candidature.
Il
devra adresser sa demande par écrit avec son curriculum vitae.
Le
salarié peut demander à sa Direction des Ressources Humaines de l’aider dans la
préparation de son dossier de candidature ou de l’entretien avec
l’établissement d’accueil.
La
Direction des Ressources Humaines de l’établissement d’accueil étudie la
candidature dans un délai de 15 jours maximum pour indiquer au salarié et à la
Direction des Ressources Humaines de l’établissement d’origine, si sa
candidature est susceptible ou non de
correspondre au poste.
Le
salarié dont la candidature ne correspond pas au poste recevra une réponse
motivée, par courrier.
Article
2 – Entretiens de candidature
Lorsque
l’établissement d’accueil considère que la candidature du salarié peut
correspondre au poste, des entretiens seront organisés entre le candidat et les
responsables concernés de l’établissement d’accueil, après information de
l’établissement d’origine.
Lors
de ces entretiens, seront abordés les éléments essentiels du poste tels que
définis à l’article 1 du chapitre I, complétés des éléments de rémunération
ainsi que les perspectives d’évolution professionnelle dans l’établissement ou
l’entreprise.
Le
temps de déplacement et les entretiens de candidature sont considérés comme du
temps de travail effectif, rémunérés comme tels.
Le
remboursement des frais de déplacement se fera selon les barèmes en vigueur
dans l’établissement d’origine.
Article
3 – réponse au candidat
Si
les responsables de l’établissement d’accueil considèrent que le candidat répond
aux exigences du poste, un retour est fait par la Direction des Ressources
humaines de l’établissement d’accueil à la Direction des Ressources humaines de
l’établissement d’origine et au salarié. La Direction des Ressources Humaines
de l’établissement d’origine vérifie que le salarié est toujours candidat pour le poste proposé.
Elle
définit avec les responsables opérationnels une date possible de prise de poste
qui puisse convenir avec les besoins de l’établissement d’accueil, avec les
contraintes de l’établissement d’origine et avec la situation personnelle et
familiale du salarié.
L’ensemble
des éléments concernant le poste, évoqué au cours de l’entretien, est confirmé au candidat par écrit, à
savoir : le poste, la qualification et les éléments de rémunération
proposés s’ils sont modifiés, l’organisation du temps de travail, la date
possible de prise de poste, la durée de la période d’adaptation, la convention
collective applicable.
Si
les entretiens réalisés montrent que la candidature ne paraît pas adaptée, une
réponse écrite et motivée est faite
au salarié qui peut rester candidat pour d’autres postes ouverts dans le
Groupe.
En
tout état de cause, la réponse de la Direction des Ressources Humaines de
l’établissement d’accueil doit intervenir dans un délai maximum de deux mois.
Article
4 - Délai de mutation
Le
délai de mutation est le délai pendant lequel la hiérarchie peut demander au
salarié de rester dans son ancienne structure avant de rejoindre son nouveau
poste.
Les
parties signataires conviennent que tout doit être mis en œuvre pour réduire ce
délai qui, en tout état de cause, ne pourra excéder :
-
1 mois pour les salariés Ouvriers et Employés ou considérés comme tels par les
régimes de classifications définis par les conventions collectives nationales
en vigueur dans le Groupe,
-
2 mois pour les salariés Techniciens/Agents de maîtrise ou considérés comme
tels par les régimes de classifications définis selon les conventions
collectives nationales en vigueur dans le Groupe,
-
3 mois pour les salariés cadres ou considérés comme tels par les régimes de
classifications définis selon les conventions collectives nationales en vigueur
dans le Groupe.
Le
délai de mutation commence à courir à compter de l’acceptation de sa mutation
par le salarié.
Article
5 - Période d’adaptation et mutation
La
date à laquelle le salarié rejoindra son nouveau poste sera fixée en accord
avec l’intéressé.
Dans
tous les cas, le salarié bénéficiera d’une période d’adaptation facilitant son
intégration, notamment en cas de changement de métier ou de mobilité
géographique.
Elle
ne devra pas excéder trois mois. Sa durée doit être fixée définitivement au
moment de l’acceptation de sa mutation par le salarié.
Pendant
cette période, l’intéressé sera détaché dans son établissement d’accueil et
demeurera salarié de son établissement d’origine.
A
l’issue de la période d’adaptation et après l'accord de l’intéressé, il sera
établi, si nécessaire, un nouveau contrat ou un avenant à son contrat de
travail.
Si
la période d'adaptation n’est pas concluante pour l’une ou l’autre des parties,
un retour sur l’établissement d’origine dans son ancien poste ou dans un poste
équivalent est proposé au salarié.
Article
6 - Accueil sur le nouveau poste
L’établissement
d’accueil prendra toutes les dispositions pour faciliter l’arrivée du salarié
et de sa famille dans son nouvel environnement professionnel et pour assurer la
bonne intégration du salarié muté.
C’est
ainsi que doivent être mises en place, au sein de chaque établissement, des
modalités d’accueil adaptées aux
situations qui répondront à ce souci en présentant le site dans toutes ses
composantes et en aidant le salarié, s’il le souhaite, dans son nouvel
environnement professionnel.
Un
programme d’accueil devra être défini : rendez-vous, informations, visites...
pour permettre au salarié de connaître le nouvel environnement professionnel et
lui donner les moyens de s’adapter.
Article
7 - Formation sur le nouveau poste
Pour
la prise du poste, un plan de formation est défini si besoin, avant la mutation et en accord avec le salarié.
Dans
ce cas, la formation s’effectuera sur le temps de travail et les frais
afférents seront pris en charge par l’établissement d’accueil.
Ces
coûts ne pourront amputer le budget formation, tel qu’il a été adopté pour
l’année en cours dans l’établissement d’accueil.
CHAPITRE
III
Aides
à la mobilité géographique
L’ensemble
des aides à la mobilité géographique est
pris en charge par l’établissement d’accueil et géré par l’établissement
d’origine pendant la période d’adaptation.
La
prise en charge des aides définies ci-après se fera sur présentation de
justificatifs, à l’exception de l’article 7 ci-après.
Article
1 - Aides pendant la période
d’adaptation
Si
le salarié n'est pas en mesure de procéder à son installation personnelle
définitive à l’issue de la période d’adaptation, les modalités définies au
présent article pourront être prolongées, après accord des parties pour une
durée maximum de neuf mois dont la période d’adaptation.
Durant
la période d'adaptation, au cours de laquelle le salarié n’a pas procédé à son
installation personnelle définitive, les frais d’hébergement et de déplacement
seront pris en charge selon les modalités suivantes :
·
Logement : hôtel
2 étoiles NN, studio meublé T1
·
Repas : jours
ouvrés = repas du soir.
·
week-end
et jours fériés = déjeuner et repas du soir sauf si le salarié bénéficie d'un
voyage de détente.
·
Voyage de
détente par train 1ère classe ou avion tarif économique toutes les semaines.
·
Le
remboursement des frais de déplacement et de repas se fera selon les barèmes en
vigueur dans l’établissement d'accueil.
·
En accord avec
la Direction de l'établissement, il sera possible de substituer à un ou
plusieurs voyages de détente du salarié muté, et dans les mêmes conditions, un
ou plusieurs voyages de la personne de son choix
Pendant
la période d’adaptation, le salarié aura la possibilité de bénéficier d’une
voiture de location de catégorie A.
Article
2 - Recherche de logement
Le
salarié bénéficiera d'un maximum de quatre jours ou de huit demi-journées pour
rechercher un logement et effectuer les démarches s'y rapportant.
L’établissement
d’accueil peut apporter son assistance dans la recherche du logement, si le
salarié le souhaite.
Article
3 - Voyage de reconnaissance
Dans
le cadre du voyage de reconnaissance, les frais de voyage et d'hébergement de
la famille (conjoint, concubin ou personne liée par un PACS et les enfants)
seront remboursés dans la limite de trois nuits, selon les barèmes en vigueur
dans l’établissement d'accueil et sur
présentation des pièces justificatives. L'intéressé pourra à cette occasion
bénéficier d'une avance sur frais.
Article
4 - Frais de déménagement
Le
salarié muté présentera 2 devis minimum et l’entreprise en acceptera un.
Les
frais de déménagement seront réglés directement au déménageur par l’entreprise.
Les
éventuels frais de garde-meuble seront pris en charge sur présentation de
justificatifs, sur une période de trois mois maximum à compter de la date du
déménagement ou de libération du logement d’origine.
Article
5 - Congé spécifique pour le
déménagement
A
l'occasion de son déménagement et de son installation, le salarié bénéficiera
d'un congé de cinq jours ouvrés maximum, fractionnable, à prendre dans un délai
de trois mois autour de la date du déménagement.
Article
6 - Indemnité forfaitaire de
réinstallation
Le
salarié bénéficiera d'une indemnité forfaitaire de réinstallation de 5500 euros
à compter de la date d'application du présent accord, majorée de 10% par
personne à charge (au sens fiscal). Le versement interviendra à la date de
l'installation. Le régime fiscal et social sera précisé, préalablement au
déménagement par les Directions des
Ressources Humaines des établissements. Cette indemnité sera réévaluée chaque
année selon l'évolution de l'indice INSEE du coût de construction.
Le
déménagement ne pourra intervenir avant la fin de la période d’adaptation, sauf
accord des parties.
Article 7 - Indemnité forfaitaire dégressive de différentiel de loyer
Pour faciliter le déménagement du salarié, dans le cadre
d’une location ou d’une acquisition d’un nouveau logement, une indemnité
forfaitaire, destinée à participer au financement du différentiel de loyer sera
versée chaque mois pendant 4 ans. Son montant sera revalorisé chaque année en
fonction de l'évolution de l'indice INSEE du coût de la construction.
Elle sera majorée de 10% par personne à charge au sens
fiscal.
Elle sera versée à compter de la date du déménagement, à la
demande du salarié soit en une seule fois, soit de manière dégressive sur 4 ans selon les modalités suivantes :
¨ 1ère année : 100%
¨ 2ème année : 75%
¨ 3ème année : 50%
¨ 4ème année : 25%
Son montant brut et imposable est de 650 euros par mois dans
le cas d'une mobilité Province / Ile de France, et de 300 euros dans le cas
d'une mobilité Ile de France / Province et Province / Province.
En cas de départ de l’entreprise à l’initiative du salarié,
celui-ci remboursera prorata temporis ladite indemnité, si elle a été versée en
une seule fois.
Article 8 - Aide à la recherche d’emploi du conjoint
L’établissement d’accueil apportera son soutien dans la
mesure du possible pour aider à la recherche d’emploi du conjoint.
Article 9 - Remboursement des frais de retour en cas de licenciement
Le salarié muté qui serait licencié, sauf pour faute grave
ou lourde, dans un délai de trois ans à compter de la fin de la période
d’adaptation, bénéficiera du remboursement de ses frais de retour éventuels
(frais de voyage de la famille et frais de déménagement) à son ancien domicile
ou dans la limité d’une distance équivalente, dans les conditions prévues au
présent accord.
Il en est de même en cas de décès de l’intéressé pour les
frais de retour éventuel de la personne de son choix et des personnes à charge.
Article 10 - Commission de suivi
Une commission de suivi du présent accord sera mise en place
dans chaque Activité du Groupe. Cette commission, qui se réunira une fois par
an, aura pour mission de vérifier
l’application dudit accord.
CHAPITRE IV
Durée de l’accord et publicité
Le
présent accord prend effet à sa date de signature pour une durée indéterminée.
Il annule et remplace les accords ou usages en matière de mobilité en France
existant dans les groupes Sanofi-Synthélabo et Aventis.
Il
pourra être révisé à la demande de l’une des parties signataires, sous réserve
d’un préavis de trois mois. Cette demande de révision devra être notifiée à
l’autre partie signataire par lettre recommandée avec accusé de réception.
Il
pourra être dénoncé à tout moment par chacune des parties signataires, sous
réserve du respect d’un préavis de trois mois conformément aux dispositions du
Code du travail. La demande de dénonciation devra être notifiée à l’autre
partie signataire par lettre recommandée avec accusé de réception.
Conformément
aux dispositions des articles L. 132-2-2 point IV, L. 132-10 et R. 132-1 du
Code du travail, le présent accord sera notifié à l’ensemble des organisations
syndicales représentatives dans le champ d’application de l’accord et déposé
auprès de la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle de paris ainsi qu’auprès du Secrétariat-Greffe du
Conseil de Prud’hommes de Paris.
Fait à Paris le 17 décembre
2005
Pour la Direction :
Frédéric CLUZEL
Pour les Organisations
Syndicales :
CFDT représentée par Gérard
YCRE
CFE-CGC représentée par Rémi BARTHES
CFTC représentée par Christian BILLEBAULT
CGT représentée par Thierry BODIN
CGT-FO représentée par
Jean-Claude REVY
SOCIETES CONCERNEES :
SANOFI-AVENTIS |
AVENTIS GROUPE |
SANOFI SYNTHELABO GROUPE |
AVENTIS PHARMA S.A. |
SANOFI-AVENTIS FRANCE |
ARCHEMIS |
SANOFI CHIMIE |
LABORATOIRE AVENTIS |
SANOFI-AVENTIS OTC |
THERAPLIX |
SANOFI SYNTHELABO RECHERCHE |
AVENTIS PHARMA DISTRISERVICES |
SANOFI WINTHROP INDUSTRIE |
AVENTIS INTERCONTINENTAL |
WINTHROP MEDICAMENTS |
AVENTIS PROPHARM |
|
VALORI 5 |
|
BOTTU |
|
RP BIOCHIMIE |
|
AVENTIS PHARMA LE TRAIT |
|
CENTELION |
|
SANOFI PASTEUR |